Atrani
A quelques 700 mètres de la plus connue Amalfi, c’est l'unique village de la
Côte à conserver intact son ancien caractère de
petit bourg de pêcheurs. Atrani, coincée entre un haut
mur rocheux et la mer, au débouché de la Vallée des Dragons, offre au
spectateur un cadre fantastique qui, peut-être, trouve un
écho dans l'étymologie de son nom : "Atranum dictum est
ab oscuro".
Traversé
par le petit fleuve des Dragons, de sa plage préservée,
le soir, partent pour la pêche les lampare, qui
constellent dans la nuit la mer de mille points lumineux.
D’une
structure urbaine typiquement médiévale et contemporaine,
les bourgs se sont formés autour des églises de Santa Maddalena, de San Salvatore, de San
Michele, de Santa Rosalia, de Santa Maria del Bando.
Aujourd'hui,
l’amphithéâtre naturel, formé par la place et le
rideau des édifices est coupé par la route.
La plage est
presque isolée par la falaise qui la protège. Depuis la
mer, un unique passage mène à la place, centre de vie.
Fondée
comme Amalfi pendant la décadence de l'empire romain, les deux
villes furent unies en une même commune en novembre 1467 et
ensuite se divisèrent le 16 mai 1578.
Pillée
par les Pisans en 1135 et en 1137, elle subit d’importantes
destructions.
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